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<DIV style="FONT: 10pt arial">
<DIV><FONT face=Arial size=2></FONT> </DIV></DIV>
<DIV><FONT face=Arial color=#ff0000 size=4>Du 14 au 18 avril - Maison de la
culture du Japon à Paris</FONT><BR></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>
<P align=center><FONT size=3><FONT size=7><STRONG><EM><FONT
color=#0000ff>Hiroshima mon amour<FONT face=Arial> …
</P></FONT></FONT></EM></STRONG></FONT><FONT face=Arial></FONT></FONT>
<P align=center><FONT color=#ff0000 size=7><STRONG>50 ans</STRONG></FONT><FONT
face=Arial><FONT size=3> <STRONG><FONT color=#0000ff>après, retour sur un film
mythique réalisé par Alain Resnais sur un scénario de Marguerite Duras.
</FONT></STRONG></FONT></P>
<P align=center><FONT size=3></FONT></P>
<P align=center><FONT size=3><FONT color=#0000ff><FONT size=5>La projection
<EM>d’Hiroshima mon amour</EM> sera accompagnée <STRONG>d’un <U>programme de
films japonais tournés entre 1952 et 1960</U></STRONG> et <STRONG>d’une
exposition <U>d’une quarantaine de photographies inédites</U></STRONG><U>
</U>d’Hiroshima prises par Emmanuelle Riva lors du
tournage</FONT>.</FONT></FONT></P>
<P align=center><FONT color=#ff0000 size=4>Des films rares dont certains comme
<EM><STRONG>Les Enfants d'Hiroshima</STRONG></EM> tourné en 1952 par Shindo
(réalisateur de <EM>l'Ile nue</EM> 1960) ont marqué Alain Resnais qui en a
repris des images dans <EM>Hiroshima mon amour</EM>. D'autres ont été longtemps
censurés au Japon.... Tous témoignent de la difficulté de vivre après le drame
nucléaire mais aussi de la vie qui reprend...</FONT></P>
<P align=left><FONT size=3></P><FONT color=#ff0000></FONT>
<HR>
</FONT>
<P></P>
<P align=left><FONT size=3><STRONG><FONT color=#ff0000 size=4>Le 28 juillet
1958</FONT></STRONG>, <FONT color=#0000ff>Alain Resnais partait au Japon tourner
l’essentiel de ce qui allait devenir un des grands films du 7ème art : Hiroshima
mon amour. </FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#0000ff size=3>Ce premier long métrage de Resnais à partir d’un
premier scénario de Marguerite Duras, présenté à Cannes en 1959, va électriser
la critique et la Nouvelle Vague. L’histoire est une ode à la passion amoureuse,
deux étrangers se rencontrent, s’étreignent sur fond de trauma nucléaire et de
réflexions sur la guerre, la mémoire. Deux survivants en quelque sorte, lui
aurait pu mourir à Hiroshima comme sa famille, elle aurait pu mourir d’amour à
Nevers... </FONT></P>
<P><FONT color=#0000ff size=3><STRONG>L’hommage au cinquantième anniversaire de
ce film est donc non seulement l’occasion de proposer au public un regard
nouveau sur ce chef-d’oeuvre mais aussi de lui présenter des photographies
saisissantes prises par l’actrice. </STRONG></FONT></P>
<P><FONT color=#0000ff size=3><STRONG>Ses clichés exceptionnels éclairent le
film, comme ils révèlent la résurrection, treize ans après le drame d’août 1945,
de la première ville touchée par la bombe atomique.</STRONG></FONT></P>
<P align=left><FONT color=#0000ff><STRONG>Autre événement, la sortie du livre
«Tu n’as rien vu à Hiroshima» aux Editions
Gallimard.</STRONG></FONT></P><STRONG><FONT color=#0000ff size=3><FONT size=1>
<P align=left>
<HR>
<P></P>
<P align=left></FONT><FONT size=3><EM>Hiroshima mon amour</EM><FONT
face="Arial Black"> </FONT>se situe à une époque où la vie reprend à Hiroshima.
Les films de ce programme, dont certains ont été visionnés par Alain Resnais
avant le tournage, témoignent, à travers le regard de cinéastes japonais, de
cette difficulté à vivre après, avec, «ce drame» entre 1950 et
1960.</FONT></P><FONT face="Arial Black" color=#006e98 size=1>
<P align=left><FONT size=3>1952 : Les enfants d’Hiroshima de Kaneto
Shindô.</FONT></FONT><FONT face="Times New Roman" color=#000000 size=1>
</FONT><FONT size=1><FONT face="Times New Roman" color=#000000>Avec Nobuko
Otowa, Chikako Hosokawa, Masao Shimizu...</FONT></P>
<P align=left>Une institutrice ayant exercé à Hiroshima part à la recherche
d’élèves survivants quelques années après le bombardement atomique du 6 août
1945. Une série de rencontres bouleversantes l’attendent... Alain Resnais
impressionné par ce film utilisa certaines des images dans Hiroshima mon amour.
Le réalisateur Kaneto Shindô est lui même originaire de cette ville.</P>
<P align=left>Ce film est précédé d’un reportage Pathé de 13’ </FONT><FONT
face="Arial Black" color=#006e98 size=1>«Hiroshima et Nagasaki»</FONT><FONT
face="Arial Black" size=1>.</FONT><FONT size=1> Documentaire des années 60 avec
des images d’archives de la ville dévastée en août 45 mais aussi retour sur le
monument qui célèbre l’explosion à Hiroshima, l’hôpital de la Croix-Rouge
(section des atomisés et mutilés), les rues de la ville moderne, les boites de
nuit où on danse le twist...</P></FONT><FONT face="Arial Black" color=#006e98
size=1>
<P align=left><FONT size=3>1953 : Hiroshima de Hideo Sekigawa</FONT></FONT><FONT
color=#000000><FONT face="Arial Black">.</FONT><FONT face="Times New Roman">
</FONT></FONT><FONT size=1><FONT face="Times New Roman" color=#000000>Avec
Yumeji Tsukioka, Isuzu Yamada, Eiji Okada, Yasumi Hara... (vostf)</FONT></P>
<P align=left>Ce film, dans lequel jouait déjà Eiji Okada (héros d’Hiroshima mon
amour), nous fait revivre l’horreur via une reconstitution du drame de 1945, ce
qui donne l’impression d’un film d’actualités. Le cinéaste met en scène les
multiples conséquences de la bombre sur les habitants, quelques années après.
</P></FONT><FONT face="Arial Black" color=#006e98 size=1>
<P align=left><FONT size=3>1955 : Vivre dans la peur d’Akira
Kurosawa.</FONT></FONT><FONT face="Times New Roman" color=#000000> </FONT><FONT
size=1><FONT face="Times New Roman" color=#000000>Avec Toshiro Mifune, Takashi
Shimura, Minoru Chiaki...(vostf)</FONT></P>
<P align=left>Pour se protéger de sa peur d’une guerre nucléaire au Japon, un
riche industriel nippon désire vendre tous ses biens afin d’installer sa famille
au Brésil. Mais ses proches refusent et font bloquer la vente. Désespéré, il
incendie son usine et se retrouve interné pour folie...</P></FONT><FONT
face="Arial Black" color=#006e98 size=1>
<P align=left><FONT size=3>1956 : Il est toujours bon de vivre de Fumio
Kamei.</FONT> </P></FONT><FONT size=1>
<P align=left>Le réalisateur décrit l’horreur des séquelles des bombardements
d’Hiroshima et de Nagasaki, en filmant la vie quotidienne des victimes dix ans
après la tragédie. Les personnes irradiées s’inquiètent de leur avenir, nombre
d’entre elles souffrent de leucémie. Un quotidien entre l’effroi d’une mort
annoncée et le plaisir de vivre malgré tout. </P></FONT><FONT face="Arial Black"
color=#006e98 size=1>
<P align=left><FONT size=3>1959 : La tragédie du Lucky Dragon N°5 de Kaneto
Shindô.</FONT> </FONT><FONT size=1><FONT face="Times New Roman"
color=#000000>Avec Uno Jûkichi, Otawa Nobuko, Inaba Yoshio...(vosta)</FONT></P>
<P>En février 1954, un bâteau de pêche, le «Lucky Dragon N°5», part du port de
Yaizu dans le département de Shizuoka. Le 1er mars à 3h42 du matin, les hommes
aperçoivent un nuage blanc jaunâtre s’élever dans le ciel, peu avant le lever du
soleil. Six ou sept minutes plus tard, une forte explosion se fait entendre.
Quelques jours après, leurs corps qui furent exposés aux radiations noircirent
comme s’ils avaient brûlés. Ils commencèrent alors à tomber étrangement malades.
L’ armée américaine procédait à des essais de la Bombe H dans les îles Bikini...
Cette tragédie inspira à Kurosawa son film Vivre dans la peur. </P></FONT><FONT
face="Arial Black" color=#006e98 size=1>
<P><FONT size=3>1959 : Hiroshima mon amour d’Alain Resnais. Scénario de
Marguerite Duras</FONT>. </FONT><FONT size=1><FONT face="Times New Roman"
color=#000000>Avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Stella Dassas, Pierre Barbaud,
Bernard Fresson...</FONT></P>
<P>En août 1957, à Hiroshima, une actrice française d’une trentaine d’années
venue jouer dans un film international sur la paix, vit une aventure fulgurante
et passionnée avec un jeune architecte japonais. Leur histoire d’amour est
doublement hantée par le fantôme de la tragédie d’Hiroshima et par le souvenir
de la liaison que la jeune femme avait eue pendant la guerre avec un soldat
allemand, qui lui a valu d’être tondue à la Libération…
</P></FONT></FONT></STRONG>
<P align=left><STRONG><FONT color=#0000ff size=3></FONT></STRONG> </P>
<P align=left><STRONG><FONT color=#0000ff size=3>
<HR>
</FONT></STRONG>
<P></P></FONT></FONT></DIV></BODY></HTML>